Ces cliniques françaises qui prétendent utiliser la méthode DHI

Ces cliniques françaises qui prétendent utiliser la méthode DHI

On assiste aujourd’hui à la prolifération de cliniques françaises de greffe capillaire qui prétendent utiliser la méthode DHI pour appâter des patients. Le problème, c’est que cette méthode est brevetée et exclusive à la Maison Lutétia.

Comment reconnaître les stratégies frauduleuses ?

L’usurpation de la méthode DHI

La méthode DHI (Direct Hair Implantation) est la technique de greffe capillaire la plus aboutie. Synonyme de qualité, de luxe et d’exclusivité, il n’est pas surprenant que certaines cliniques utilisent ce nom pour faire leur publicité, quand bien même ce protocole est breveté, standardisé et codifié en une centaine d’étapes précises. Si ce genre d’usurpation est courant sur les sites des cliniques étrangères, notamment turques et hongroises, il est inquiétant de constater que cette pratique se généralise en France. En réalité, il s’agit bien souvent de la méthode CHOI, marketisée en DHI.

La méthode CHOI correspond en fait à l’utilisation d’un outil : le stylo implanteur ou punch, qui porte le nom de son inventeur le professeur Choi. Dans la phase d’extraction, le punch « trompette » est utilisé pour extraire délicatement l’unité folliculaire en réduisant les risques de transsection. Dans la phase d’implantation, le Choi permet d’introduire les greffons un a un sans laisser de cicatrice, permettant ainsi d’éviter les incisions de la greffe FUE. Ces incisions laissent des trous de réception dans la zone d’implantation et se distinguent par des résultats peu naturels avec une ligne frontale très marquée à l’effet « champ de poireaux ».

Des abus de langage

Le stylo implanteur est également utilisé dans la méthode DHI, ce qui encourage les abus de langage. Néanmoins, la distinction essentielle réside dans la présence d’un protocole standardisé. Dans le cadre de la méthode CHOI, il est crucial de comprendre qu’il n’existe aucun protocole médical standardisé. Le résultat de la greffe dépend donc de la formation du praticien et diffère d’une clinique à l’autre. En l’absence de règles, il est alors impossible de garantir ou d’estimer la qualité de l’intervention.

On comprend donc que la capacité de ces cliniques à attirer des patients dépend de leur aptitude à jouer sur les mots. Perdus dans l’immensité des techniques, du jargon médical et aujourd’hui des méthodes de communication, il devient de plus en plus difficile pour les patients de faire un choix éclairé. Cela ne s’arrête pas là, le même phénomène de marketisation outrancière s’observe dans le cadre de la FUE. C’est le cas par exemple de ces méthodes à l’apparence luxueuse telles que la « Greffe Saphir » ou la « Greffe Diamond » qui laissent entendre que les instruments utilisés sont fabriqués à partir de pierres précieuses pour se donner une image sophistiquée. En réalité, il ne s’agit que de lames en verre.

La méthode DHI

La méthode DHI a nécessité des décennies de recherche, requiert une formation exclusive et exigeante des médecins et n’est pratiquée que dans les établissements habilités. En comprenant ses caractéristiques, vous serez les plus à mêmes de reconnaître les tentatives d’usurpation.

Des années de recherche pour l’élaboration d’un protocole exclusif

Dès les années 70, le groupe DHI s’impose comme le leader mondial en recherche sur l’alopécie. Aujourd’hui, il compte 75 centres dans le monde répartis dans 30 pays. Il est à l’origine de l’évolution de la FUT vers la FUE, puis du développement de la greffe DHI. Leader en matière d’innovation, il dépose brevets après brevets et crée des méthodes, des protocoles, et aussi des outils.

À la fin des années 2000, le groupe élabore le premier protocole de greffe capillaire non invasif, composé d’une centaine d’étapes codifiées : le protocole DHI. Grâce à des outils de plus en plus fins et précis le traumatisme subi par l’épiderme pendant la greffe est limité, ce qui permet de récolter davantage de greffons, de développer des techniques de préservation de la zone donneuse et de rendre l’intervention indétectable. Ces éléments permettent de rendre l’intervention plus confortable, la récupération plus rapide, avec un taux de repousse qui frôle les 100%.

Une formation pointue et exigeante pour forger des médecins hyperspécialisés

En parallèle des innovations scientifiques et technologiques, le groupe DHI ouvre les portes du premier centre de formation de l’industrie capillaire en 2009 : la London Hair Restoration Training Academy. En partenariat avec des universités européennes, un centre ouvre également ses portes à Athènes. Certifiés par les autorités sanitaires, ces centres proposent une formation intensive à une poignée de médecins triés sur le volet pendant 18 mois.

Animées par des médecins experts et des chercheurs, les différentes formations visent à aiguiser diverses compétences chez les médecins. En outre de compétences médicales excellentes, les médecins doivent développer un sens artistique pointu pour valider leur formation. C’est en cela que la méthode DHI se distingue fondamentalement des autres méthodes. Lors de leur entraînement au stylo injecteur, les médecins doivent parvenir à maîtriser une implantation à 360° qui leur permettent de recréer le schéma capillaire des patients pendant les greffes. Ce schéma d’implantation est unique, propre à chaque patient ; grâce à la méthode DHI, aucune greffe ne se ressemble. C’est notamment ce qui explique son coût ; le médecin réalise la greffe du début à la fin en prenant son temps pour créer un résultat naturel et indétectable.

D’autre part, cette formation ne concerne pas seulement les médecins qui performent la greffe ; les infirmiers et assistants médicaux doivent également être formés. Ensemble, ils forment une équipe soudée et compétente, parée à toutes les éventualités. Pour incarner le meilleur de la médecine esthétique, le protocole DHI se doit d’être particulièrement exigent, de la formation, aux outils, au choix des établissements habilités.

Un seul centre habilité en France : la Maison Lutétia

En France, la Maison Lutétia est le seul centre à avoir reçu la certification DHI et à pouvoir légalement pratiquer la greffe capillaire grâce à ce protocole. Nos médecins sont hyperspécialisés, et répondent tous d’une formation dans un des centres DHI. L’approche de la greffe capillaire à la Maison Lutétia est avant tout artistique.

La Maison Lutétia ne pratique que la greffe DHI car c’est la seule méthode connue qui soit en accord avec ses valeurs, pour plusieurs raisons. C’est un protocole non invasif, artistique, qui offre les résultats les plus naturels, et qui reflète l’excellence que la Maison incarne. Le but est de proposer le meilleur aux patients, en sachant les tumultes et les complexes par lesquels ils sont passés avant de consulter. Un suivi est assuré du premier pas dans le salon d’attente au 18ème mois post-greffe.

Il est impératif de noter que plus de 30% des greffes réalisées à la Maison Lutétia sont des greffes de correction pour rattraper les erreurs des cliniques incompétentes qui font de fausses promesses. Il est émouvant de voir arriver des patients toujours plus jeunes, qui ont perdu toute confiance en eux après une intervention ratée. Parfois, il est même impossible de les aider, tant leur zone donneuse a été pillée. Et lorsque qu’il est possible de corriger la greffe, ces patients finissent par dépenser plus d’argent que s’ils s’étaient tout de suite tournés vers une clinique compétente.

Avant de réaliser une greffe capillaire, il est impératif de poser les bonnes questions. En voici quelques-unes pour éviter les pièges et vous aiguiller dans la bonne direction.

  • Comment les médecins ont-ils été formés à la greffe capillaire ? Pendant combien de temps ?
  • Le médecin réalise-t-il l’intégralité de l’intervention ? (Il arrive que des petites mains prennent le relai lors de l’implantation, vous laissant avec des résultats inégaux et disgracieux).
  • Comment les follicules sont-ils extraits ?
  • Comment les follicules sont-ils conservés entre l’extraction et l’implantation ?
  • Comment les follicules sont-ils implantés ?
  • Quel schéma d’implantation suivez-vous ?
  • Comment veillez-vous à préserver la zone donneuse ? (Dans l’éventualité d’une seconde greffe)

Vous souhaitez être rappelé(e) ?

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